Bar[celo]na, 14 juillet 1837
Mon cher ami: je ne puis pas laisser de mi attrister au penser dans les horreurs qu’on commet tous les jour a notre malheureusse patrie, oui en effet: un de mes amis a arrivé ce matine, qui m’a atendu avec le tableau pathetique quil ma point de notre patrie.
Il m’a dit que la plus grande part de nos habitans gemissent sous le poids terrible de l’oppresion, les uns son exilé du sein de ses familles et separes du coté de ses tendres epouses les autres son enfermes dans de cahots lugubres et ils n’ont nul autre souflagement qu’incoquer a Dieu et, finalement, les autres sont esclaves de ses armes et obligés a prester ses vies par le rigoureux blocus de ses enemís par legad sont refermés dans le murs de la ville.
Quel mision si affreux, mon cher ami. Cette meme patrie qui nous vit naitre c’est aujord’hui l’objet de nos larmes. Il faut donc nous avoir pitie de nos freres, dema que le comedie ne heut pas a nous implorons au moins avec nos prieres au tant puissant, quil s’apitoye de ses maux,
Ton ami.