Mon cher papa
Je suis étonné de voir que vous ne me repondiez pas aussi vite qu’a l’ordinaire. Je ne vous aurais pas écrit car j’attendais votre repo[n]sse, mais ujurdui nous devons écrire la lettre du mois, c’est pourquoi je vous écris. Je crois que c’est ce mois qu’on vous enverra mon bulletin. J’espère que vous me direz article par article quoique je pensse ce qu’on dirà sur certaines choses. Je puis vous assurer qu’a present je m’applique bien en tout. Je desire que vous repodrez bien_tôt à ma lettre.
Vous direz bien des choses de ma part à maman, à mes frères et à mes soeurs.
Adieu mon cher papa. Je vous embrasse de tout mon coeur.
Votre soumis enfant,
Manuelita Barraquer
Vernet, 25 abril 1845
P.D.: Acabo de recibir su carta, a la cual no tengo tiempo de responder, pero le respondré lo más promto posible.