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Letter file

De Benita Barraquer i de Puig a Josep Antoni Barraquer i de Llauder

Sender
Barraquer i de Puig, Benita
Recipient
Barraquer i de Llauder, Josep Antoni
Date
January 25, 1848
Origin
Vernet-les-Bains
Destination
Girona
Language
French
Topic
Education
Subjects
primary education
Relative sender - recipient
mother father
Epistolary
Epistolary of the family Barraquer
Section
Barraquer Family
Signature
ANC, Família Barraquer, 954, UI 36
Support
Paper
Number of sheets
1
Measures
Folded folio (21 x 30 cm)
Physical characteristics
The letter acts as a cover
Autorship of the file
Javier Antón

Mon cher papa et ma chère maman

Je ne veux pas laisser partir m[ada]m[e] de Sagarra sans vous écrire. Je profite de cette occasion. J’ai reçu vôtre lett[r]e du 5 janv[r]ier et j’ai vu avec plaisir que mon frère était beaucoup mieux. J’ai vu ensuite ce qui ne vous ve pas plu au bulletin, mais je toucherai de faire mieux et j’espère que je n’aurai pas la même chose que cette fois.

À present, cher papa, je veus vous diré ce que nous faisons pour la nouvaine de Saint Joseph. Je pense que celà vous interessera, ce que je vais vous diré. Nous le faisons que les neufs mercredis avant Saint Joseph, tous les mercredis on va un petit carton ou il y a d’un côté une fleur et de l’autre côté il y a écrit gardez bien le silenci pour pleries [sic] à Saint Joseph. Ce petit carton on l’appele le spignum, il y en a un à chaque classe, à chaque dortoir et partout ou l’on ne doit pas parler et quand une élève parle, celle qui a le symgnom se lève, va saluer la maitresse et porte le symgnom à celle qui parlait. Quelque fois l’on est bien atrapé et celle qui la regarde bien s’il y en a qui parlent pour s’en debarasser. Ainsi toute la journée il y a le symgnom.

Mais vous ne savais pas encore ce que signifie ce symgnom. Je vais vous l’expliquer. Le soir après la classe, l’on va à la chapelle et l’on chante un cantique à Saint Joseph et toutes celles qui ont eu le symgnom pendant la journée ne doivent pas y aller.

À present, j’ai fini de vous raconter ce que nous faisions por cette neuvaine. Vous direz bien des choses à tous mes parents. J’ai dit à Graciette si elle comprenait vos lettres et elle m’a dit qu’oui, qu’elle les comprenaient tres bien.

Adieu cher papa et chère maman. Je vous embrasse de tout mon coeur

Votre fille qui vous aime,

Benite Barraqué

Vernet, le 25 janober 1848

Nota
Carta també adreçada a la seva mare, Maria Gràcia de Puig i Metge.

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